« Baruch Spinoza » : différence entre les versions

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Version du 11 décembre 2011 à 13:55

Baruch Spinoza est un philosophe hollandais né à Amsterdam en 1632 et décédé à La Haye en 1677.

Citations propres à l'auteur

D'autres auteurs le concernant

Maxime Rovere, La joie, mode d'emploi, 2010

[...] lire Spinoza dans une perspective éthique signifie qu'on ne peut tenir une idée pour vraie que si elle produit réellement l'effet que l'on attend d'elle. Une idée qui ne fonctionne pas est une idée fausse, autrement dit «inadéquate», parce qu'elle n'articule pas correctement entre elles les causes existantes. On peut donc commencer par redéfinir ce qu'est la raison : c'est une manière d'agencer des causes (et pas simplement des «idées») de manière efficiente. Il ne s'agit pas d'une contemplation théorique, mais d'une organisation pratique.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68


[...] l'homme, selon Spinoza, n'est qu'une chose singulière, qui rencontre nécessairement des obstacles dans l'exercice de la puissance. Lorsque sa nature triomphe, l'homme fait plier les choses extérieures à son désir — il agit. Mais, lorsque les choses extérieures ont le dessus, le cours des évènements retient leur nature à elles, et l'homme, emporté loin de ce qui lui est utile, contribue à faire des choses qu'il devrait lui-même empêcher — il pâtit.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68


Un affect n'apparaît comme une passion que si et seulement si l'Esprit qui le considère (autrement dit, le soi-disant observateur) ne connaît pas la cause qui produit en lui cet affect. Autrement dit, les passions que décrit Spinoza n'existent positivement pas, elles n'ont de sens que relativement à celui qui les pense. La force de L'Ethique n'est donc pas d'énoncer des vérités sur la nature et les passions humaines, mais de suivre leur mécanique subjective pour faire progressivement évoluer le lecteur. Car, si l'on commence à comprendre comment fonctionne une passion, elle deviendra une action (L'Ethique, V, 3) !

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 68


Pour être heureux, il faut nous libérer de la passion. Et, comme il n'y a de passion que par erreur, il faut nous libérer de l'erreur.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 69


Spinoza explique que notre salut est proportionnel à notre pratique de la vertu, car c'est lorsqu'ils font des actions concrètes que les hommes jouissent effectivement de ce qu'est la vertu.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « La joie, mode d'emploi », Maxime Rovere, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 70


Filippo Mignini, Dieu tout-pensant, 2010

La philosophie de Spinoza a pour but ultime de montrer les conditions d'une vie humaine digne d'être vécue en ce monde, autrement dit aussi libre et aussi sereine que possible.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76


Dans le Court traité (II, chap. XXVI), Spinoza affirme expressément que la connaissance de Dieu par l'intellect est immédiate [...].
L'intellect ne se constitue dans un esprit existant en acte que lorsque l'idée de Dieu s'y trouve. L'intelligence, entendue comme troisième genre, n'existe ni avant ni sans cette idée. Parmi les hommes, ceux qui ne l'ont pas sont privés d'intellect (en tant que troisième genre de connaissance), et c'est la majorité de l'humanité.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « Dieu tout-pensant », Filippo Mignini, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 76


Françoise Barbaras, Une sociologie en puissance ?, 2010

Pour Spinoza, la puissance est la grandeur d'action d'une chose agissant comme cause sur une autre chose ; c'est une quantité des causes et des effets qui s'ensuivent.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82


En termes modernes, la puissance chez Spinoza renvoie au concept scientifique de travail ; elle a la dimension d'une énergie, grandeur scalaire, et non d'une force, vecteur de changement, supposant à la fois un point d'application, la localisation d'une source et une direction.
Ce concept spinoziste de «puissance» implique un bilan, l'idée d'une équivalence entre ce qui se dépense dans la cause et ce qui se gagne dans l'effet, entre les quantités de réalité, les «perfections» comme dit Spinoza, qui sont engagées dans une cause et dans un effet. La puissance est une grandeur conservative, une quantité de réalité (une «perfection») qui se conserve dans la liaison de la cause à l'effet, la composition réglée qui définit l'action.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « Une sociologie en puissance ? », Françoise Barbaras, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 82


Nicolas Israël, Gare aux abus de tranquilisants, 2010

La vigilance est [...] une forme de présence d'esprit, de puissance charismatique, qui vise à relâcher l'étreinte de l'ordre social, à considérer les évènements comme des possibles pour mieux les maîtriser, les convertir en occasions. Sans considérer que le champ social échappe à la nécessité naturelle, Spinoza recommande ainsi de considérer, pour «l'usage de la vie», afin de ne pas être pris au dépourvu, les choses politiques ou économiques comme des possibles. Les citoyens vigilants retrouvent alors leur entière souveraineté, en saisissant l'occasion d'accomplir une rupture avec l'ordre imaginaire auquel ils sont habituellement assujettis.

  • Cette citation provient d'un dossier coordonné par Maxime Rovere concernant la philosophie spinozienne.
  • « Gare aux abus de tranquilisants », Nicolas Israël, Le Magazine Littéraire, nº 493, Janvier 2010, p. 85


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