Marguerite Burnat-Provins


Marguerite Burnat-Provins, née à Arras le et morte à Grasse le , est une écrivaine et peintre franco-suisse.
Citations
[modifier]Le Livre pour toi, 1907
[modifier]Je t’aime
- Le Livre pour toi, Marguerite Burnat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Je t'aime, p. 3 (texte intégral sur Wikisource)
- Le Livre pour toi, Marguerite Burnat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Tandis que tu reposais sur mon bras, p. 53-54 (texte intégral sur Wikisource)
Tu ne me diras pas : Non.
Souviens-toi que j’ai baisé tes lèvres, afin qu’il ne leur échappe que des paroles de douceur.
Tu ne laisseras pas monter la colère dans tes yeux.
Souviens-toi que j’ai baisé tes paupières, pour que ton regard soit une caresse sur le mien.
Tu ne lèveras pas le doigt qui me menace.
Souviens-toi que j’ai baisé tes mains, afin qu’elles ne retiennent que des gestes de tendresse.
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Tu ne me diras pas Non, p. 197 (texte intégral sur Wikisource)
Les mots que tu m’as dits sont des oiseaux jaseurs qui tournent autour de ma tête.
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Les mots que tu m’as dits sont des oiseaux jaseurs, p. 101 (texte intégral sur Wikisource)
[...] Il y aura là encore des nids et de confiants oiseaux dont les amours ne seront point troublées.
Mais nous, Sylvius, où serons-nous ?
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Avant de m’en aller vers d’autres contrées, p. 141-142 (texte intégral sur Wikisource)
Est-ce ainsi, ô Sylvius, qu’un jour mon souvenir glissera sur ton cœur fatigué ?
Ou bien, comme la pierre fidèle que le ciseau pénètre et rend éloquente, garderas-tu l’empreinte à tout jamais ?
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Maintenant de longues distances nous séparent, p. 143-144 (texte intégral sur Wikisource)
L’automne s’éloigne comme une femme douloureuse qui a perdu tout ce qu’elle aime.
J’ai vu le convoi des dernières feuilles sur les chemins ternis, et l’hiver vient poser ses mains froides sur mes joues.
Ô route longue, ô solitude, vide des soirs…
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie L’automne s’éloigne comme une femme douloureuse, p. 183 (texte intégral sur Wikisource)
Lorsque j’aurai quitté la robe poudreuse du voyage, je me tiendrai devant toi.
Je déposerai dans tes mains mes seins roidis par le désir : ils te menaceront de leurs deux pointes brunes.
- Le Livre pour toi, Marguerite Brunat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Lorsque j’aurai quitté la robe poudreuse du voyage, p. 185 (texte intégral sur Wikisource)
La séparation, ô Sylvius, n’est-ce pas la muraille inflexible qui cache le jardin ?
Mais, au jour du revoir, une porte s’ouvre et l’enclos renaît et le tulipier fleurit, même au cœur du plus âpre hiver.
- Le Livre pour toi, Marguerite Burnat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Dans un coin de cette place, p. 197 (texte intégral sur Wikisource)
- Le Livre pour toi, Marguerite Burnat-Provins, éd. Sansot et Cie, 1907, partie Ma maison abandonnée s’est engourdie dans la froidure., p. 203 (texte intégral sur Wikisource)
Citations sur
[modifier]- Description de Marguerite Burnat-Provins par André Gide dans une lettre à Francis Jammes, datant du 5 mai 1905
- Cahiers Francis Jammes, Association Francis Jammes, éd. Association Francis Jammes (Orthez), 1er janvier 2016, p. 61 (lire en ligne)
- Sur l'ouvrage Petits Tableaux valaisans, salué dans le monde des imprimeurs pour sa typographie, avec 130 aquarelles gravées sur bois et imprimées en 260 tons différents
- « Un art qui doit renaître », Henri Malot, le Mercure de France, 16 juillet 1910, p. 284 (lire en ligne)
- « Un art qui doit renaître », Henri Malot, le Mercure de France, 16 juillet 1910, p. 287 (lire en ligne)
- « Marguerite Burnat-Provins (1872-1952) », Stéphane Pétermann, Nord', nº 71, 28 juin 2018 (ISBN 9782913858428), p. 49 (lire en ligne)