Protestantisme

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La croix huguenote, un des symboles protestants.

Le protestantisme ou le christianisme protestant regroupe l'ensemble des courants religieux chrétiens sortis du catholicisme qui ont pris naissance en Europe lors de la Réforme sous l'impulsion de théologiens tels que Martin Luther, Jean Calvin, Jan Hus, Ulrich Zwingli et bien d'autres.

Samuel Vincent[modifier]

[…] , le fonds du protestantisme, c’est l’Évangile ; sa forme, c’est la liberté d’examen.
  • Vues sur le protestantisme en France, J. L. S. Vincent, éd. Bianquis-Gignoux, 1829, t. I, chap. II. Idée du protestantisme, p. 19


Léon Bloy[modifier]

Qu’est-ce, en effet, que le Protestantisme, sinon le déchet du Christianisme, la négation de l’Essence et de la Substance révélées ? Quand un homme dit : « Je suis protestant », c’est comme s’il disait : « Je n’existe pas ».
  • Je m’accuse…, Léon Bloy, éd. La Maison d’Art, 1900, p. 75


André Gounelle[modifier]

Ils [les protestants] se définissent en effet volontiers par une double protestation : protestation pour Dieu, contre ce qui le défigure et en donne une fausse image ; protestation pour l’être humain, contre ce qui l’écrase et l’asservit.


Jean-Marc Tétaz[modifier]

Je vous rappelle ce vieil adage chez les protestants : l’Église réformée est toujours à réformer… Ce qui caractérise la situation religieuse actuelle, c’est le passage d’une société chrétienne, catholique et protestante, à une situation de pluralisme religieux. Cela oblige toutes les religions présentes à se réformer, sachant qu’elles ne peuvent plus prétendre à détenir le monopole de la vérité.
  • « “Le protestantisme est moderne, il doit le rester” », propos recueillis par Patrick Chuard, 24 Heures (ISSN 1661-2256), 26 octobre 2016, p. 15 (lire en ligne)


Vladimir Volkoff[modifier]

— Je pense, me dit-elle enfin, que vous êtes protestant.
— Presbytérien. Pour vous : calviniste.
— C'est pour cela, dit-elle, comme si elle avait réussi à démontrer quelque chose.
— C'est pour cela que quoi ?
Elle secoua la tête, presque gaiement ; ses cheveux dansèrent.
— Il vous manque une grâce.
— Ingeborg, je ne vous savais pas bigote.
— Pour vous, ce doit être difficile de faire la guerre.
— Parce que nous croyons à la prédestination ?
— Parce que vous ne croyez pas à l'absolution. Vous n'avez aucun moyen de vous décharger des péchés que vous avez accumulés au cours de votre vie. Vous comparaîtrez devant le Juge avec un fardeau inhumain. Tout, jusqu'à la première cuillerée de confiture volée, vous sera compté.


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