Utilisateur:Raishamidou100/Brouillon

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.

Les Kabyles (en berbère : ⵉⵇⴱⴰⵢⵍⵉⵢⵏ, tifinagh : ⵉⵣⵡⴰⵡⵏ4, arabe algérien : القبايل) sont un ensemble de populations berbères formant un groupe ethnique originaire de la Kabylie (en kabyle : "Tamurt n Leqvayel", ou "Tamurt n Yizwawen" « pays des kabyles »), une région berbérophone d'Algérie à dominante montagneuse. Ils peuplent le littoral et les divers massifs montagneux de la région : les montagnes du Djurdjura, des Bibans et des Babors.

Introduction: J' ai ici voulu présenter des récits tirés de livres ci- dessous sur les Kabyles d' Algérie, peuple remarquable autant par ses louanges que par son contraste et qui me passionne, en tenant une certaine rigueur historique concernant la subjectivité de certains auteurs et écrivains colonialiste (connus pour être de tendance à souiller les moeurs Algériennes à des fins dégradantes si souvent usité pour l' histoire Africaine) et concernant l' objectivité d'autre part d' historiens probes, honnêtes, intègres et sincères attestés par des éminences en la matière tel que Emile Masqueray, Charles Farine et Pierre Bourdieu, paix à son âme qui disait lui même que concernant l' historicité, l'historiographie et les livres sous l' époque colonial faites sur les Algériens et sur le peuple Kabyle d' Algérie dont ils détenaient une spécificité, il fallait jetés 80% et en garder 20% ayant retenu, de fait, que les passages et récits les plus justes. Bonne lecture.


Rachid Bouamara: On sait que la Kabylie est une région qui est restée de tout temps un fief de la résistance, notamment durant la guerre d' indépendance. Lors de l' expédition d' Algérie, ces guerriers Kabyles sont stationnés sur les hauteur du Djurdjura. Ils sont réputés pour être des combattants téméraires.Rachid Bouamara Le silence tiraillé: À ces guerriers bannis de l’Histoire.</ref>


Melchior Joseph Eugène Daumas : 1) Chez les Kabyles, il faut que l' assassin meurt. Sa fuite ne le sauve pas, car la vengeance est une obligation sacrée. Dans quelque région lointaine que le meurtrier se retire, la vendette le suit.p 35.

2) Un homme est assassiné, il laisse un fils en bas âge. La mère apprend de bonne heure à ce dernier le nom de l' assassin. Quand le fils est devenu grand, elle lui remet un fusil et lui dit " va venger ton père !"

3) Chez les Kabyles, la colère et les rixes atteignent d' incroyables proportions, en voici un récent exemple : un homme de la tribu des Aït Yala rencontre un homme homme lui demandant de lui rembourser 1 barra (7 centimes) lui réclamant sa dette. Je ne te donnerai point ton barra répond le débiteur. A ces mots le créancier court aux armes, depuis 1 heure de l' après midi jusqu' à sept heures du soir on ne peut séparer les combattants, quarante- cinq hommes sont tués et tout ça , pour un seul barra ( 7 centimes).

4) Le Kabyle demeure toujours drapé dans son orgueil, cet orgueil prête importance au moindre chose de la vie. Le Kabyle ne fait pas de compliment, il baise la main, la tête du chef ou du vieillard mais quel que soit la dignité, quel que soit l' âge de celui qui a reçu cette politesse, il doit la rendre immédiatement. Si Saïd Abbes, marrabout des beni haffif se trouvait un jour au marché du vendredi des Aït wartilane, si zeddam s' approcha de lui et lui baisa la main. Le marabout distrait sans doute, s' en alla et ne lui rendu pas ce salut "Par mon honneur,lui dit si zeddam, qui se campa bien en face de si Saïd, son fusil à la main, tu vas me rendre le salut que je t' ai porté tout à l' heure ou tu es mort !" [[Melchior Joseph Eugène Daumas/La grande Kabylie.


Thomas Robert BUGEAUD DE LA PICONNERIE : 1) On peut toujours presque se considérer comme en retraite devant les Kabyles, car dès que vous pénétrez dans leur pays, ce qui pour eux est une véritable offense, ils attaquent votre arrière garde et vos flancs.

2) La guerre en Afrique et ailleurs, et plus qu' ailleurs peut être, est une affaire d' appréciation et de bon sens, bien plus que d' applications acquise à l' école, laquelle pourtant ne saurait nuire. La situation qui, par dessus tout, exerce le jugement et le coup d' œil, celle qui exige la résolution la plus prompte et la plus énergique, c' est la guerre des montagnes contre les Kabyles. Déjà les principes qu' on pourrait y consigner, sont gravés dans l' esprit de bon nombre d' officiers de l' armée d' Afrique. [1]



Joseph Vilbort : 1) Aux yeux des Kabyles, les Roumis ( français) sont les descendants des Romains qui ont traversé la méditerranée pour aborder la côte africaine... et si beaucoup d' entre eux nous détestent encore, c' est parcqu' ils voient en nous, ces anciens envahisseurs.

2) Cette race belliqueuse, Kabyle, digne descendant de leurs aïeux, les " fameux Quinquegentiens" dont le Général Romain Amien Marcelin fait référence " Famoxus Quinquegentneïs", se signala à toutes les époques par son ardeur à combattre l' étranger. Elle prit part aux guerre contre Rome, notamment avec la révolte de Firmus et de Gildon.

3) Les Kabyles sont des modèles de politesse, il est très rare de rencontrer un rustre parmi eux. Par l' aisance autant que par la Noblesse native de leurs manières, les barbares du Djudjura font honte aux civilisés d' Europe. [2]


Baron Henri Aucapitaine : Les Kabyles de notre époque sont bien ceux dont Salluste a pu dire ... " Erat genus Numidarum infidum ingenio mobili, novarum rerum avidum" Paganisme, Donatisme, kharedgisme toute hérésie nouvelle pour ces berbères a été une occasion de soulèvement, car leur esprit d' indépendance se plie difficilement à tout idée étrangère.[3]


Léo Lamarque : Les Kabyles qui habitent cette contrée, ces descendants des Numides n' aiment ni les Maures, ni les Turcs, ni les Arabes, ni les Français; Toute domination leur est à charge. [4]


Abel Hugo : Les Arabes n' ont qu' une soumission équivoque mais les Kabyles sont ouvertement contre nous. Bien différend de l' Arabe est le Kabyle descendant de Numide qui habitait les royaumes rivaux de Boccus et de Juba sous les premiers empereur Romains.Le Kabyle a du cauteleux dans les traits comme dans la conduite. C' est le petit propriétaire de la Barbarie. Il est aussi plus indomptable que l'Arabe parcqu' il habite les lieux les plus difficiles.[5]


Edward Lapand : 1) Il existe au cœur de l' Afrique Française et dans les Etats qui la bornent sur la côte de Barbarie, des peuples d' origine mystérieuse, presque inconnue ayant échappé à toutes les dominations antérieurs, invaincus sous les turcs, écrasées par nous, dispersées dans la plupart des rencontres mais non soumises. Ces peuplades, encore aujourd' hui, soutiennent une lutte énergique, désespérée, contre nos idées, notre civilisation. Ces curieux éléments composent la population Kabyle.

2) Les Kabyles sont vains, fiers et entêtés par absence de civilisations et par instinct de force physique. Ils se montrent à la fois ignorants et fanatiques, capricieux et méchants, fourbes et voleurs. Ils sont indépendants, insoumis par caractère, se disent avec orgueils Kabyles et expriment avec force qu' ils n' ont jamais été subjugués et ne peuvent l' être. Ils sont braves et entreprenants par habitude d' être toujours en guerre, remuants et belliqueux par activité, batailleurs par force musculaire ou par désœuvrement, gais par instinct, sans souci par incurie ou par ignorance, face aux étrangers, se livrent à leur penchant haineux innée, farouche et vindicatif, ils sont faux, soupçonneux, s' exaltent, s' apaisent tout à tour et se livrent au premier caprice de leur esprit vagabond, irrésolue. Ils sont en un mot insaisissable comme les Numides leur aïeux.

3) Quand ils savent qu' une caravane doit passer sur leur terre ou dans le voisinage, c' est pour eux une occasion recherchée, une fête, de se concerter pour fondre sur leur proie, tout enlever ou tout détruire, sans quartier, sans pitié. Le partage de dépouilles et toujours le motif de scènes violentes et souvent ensanglantées. Rien de plus atroce que le sort qu' ils faisaient subir aux bâtiment, n' importe le pavillon, en danger ou naufragés sur leurs côtes inhospitalières. D' abord ils les attiraient à terre par l' espoir trompeur de leur porter secours; en réalité pour se ruer sur eux, piller la cargaison, démolir le bâtiment et égorger l' équipage. Ici les chefs les plus influents et en apparence les plus sages, donnaient l' exemple de la plus noir férocité. Cet habitude du crime les rends cruels. Ils répandent le sang comme par besoin et l' on dirait avec une ineffable jouissance. Les femmes partagent ces sentiments et des prisonniers ont été mis en lambeaux par elles.

4) A côté de ces sentiments cupides, souvent atroces, les Kabyles éprouvent comme un instinct de Nationalité naïve, franche, touchante, qui fait que leurs montagnes, leurs torrents, leurs habitations, la tribu dont ils se proclament, occupent leurs esprits avant tout.

5) Malgré la fierté farouche et la sauvage indépendance qu' ils affectent, certains Kabyles se présentent et demandent sans façon en entrer en ville et l' obtiennent pour y chercher du travail ou du pain et quelques fois des remèdes contre les maux qui les affligent. Guéris et rentrés au sein de leurs familles, on les vois reprendre leurs premières habitudes, c' est à dire tendre des embuscades aux éclaireurs, assaillir et achever les hommes isolés et surtout tomber sur nos troupeaux et les enlever. Ces actes, ils les commettent sans aucune haine bien définie, par amour instinctif de guerre. La guerre sainte contre le colons, l' étranger ou l' impie devient le véhicule le plus puissant de son courage et le paradis de Mahomet, suivant l' expression énergique du Kabyle, est le prix du sabre.[6]