Tino Rossi

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Tino Rossi (années 1930).

Tino Rossi (de son vrai nom Constantin Rossi, né le 29 avril 1907 à Ajaccio - décédé le 26 septembre 1983 à Neuilly-sur-Seine) est un chanteur et acteur français.

Citations rapportées[modifier]

Un artiste n'est pas un homme comme les autres ! Mais ce serait une erreur de penser que seul l'art peut en produire. Un ouvrier peut parfaitement être un artiste.
  • Tino Rossi, Christian Plume et Xavier Pasquini, éd. Bréa, 1983, p. 84


Citations sur Tino Rossi[modifier]

La Callas ça s'écoute, Tino ça s'imite. Tino Rossi, c'est le type qui faisait chanter les gens dans les salles de bain du Front Populaire.
  • Le Regard Et la Parole, Louis-Albert Zbinden, éd. L'Age d'homme, 1985, t. VI, p. 77


Tino résiste au temps, aux crises, aux régimes, aux révolutions, aux guerres, aux occupations, aux modes. C'est un monument. Quand les trains à vapeur faisaient « tchu tchu », Tino faisait déjà « tchi tchi ».
  • Le Regard Et la Parole, Louis-Albert Zbinden, éd. L'Age d'homme, 1985, t. VI, p. 77


Lundi matin la météo nationale annonçait en France « Beau temps sur tout le pays, nuages sur la Corse ». Le soir, Tino Rossi était mort. Voilà qui montre que de cet homme exceptionnel le ciel lui-même au-dessus de son île avait pris le deuil.
  • Le Regard Et la Parole, Louis-Albert Zbinden, éd. L'Age d'homme, 1985, t. VI, p. 140


Jacques Brel : De Tino Rossi, c'est le seul dont on puisse dire qu'il a fait plus de monde que le général de Gaulle en Polynésie. Ils chantent tous comme Tino. [...] Tu vois des gros gaillards de 200 kilos chanter comme Tino Maria quand je vois tes yeux. D'ailleurs, leur référence c'est plus ou moins bien que Tino. En général, c'est moins bien. Et moi, quand ils me connaissent, c'est moins bien que Tino.
  • Tu leur diras, Madly Bamy, éd. du Grésivaudan, 1982, p. 80


Qui peut se prévaloir d’un palmarès pareil ? [...] Une carrière d'un seul tenant sans come-back, sans second souffle, sans autres entractes que les parties de pêche à la ligne. [...] Il y a près d’un demi-siècle qu’il tient le flambeau. [Quelqu'un] ramassera peut-être un jour le manche, mais pas la flamme.
  • Paris-Match, Philippe Bouvard, éd. Paris-Match, novembre 1969, p. 114-115


Jacqueline Pagnol (Mme Marcel Pagnol) : Tino était un être exquis, doux, rêveur et subtil, avec de brèves indignations corses. L’entente entre Marcel et lui fut constante et inaltérable jusqu’à la fin de leur vie, une amitié vraie.
  • Marcel Pagnol - L'album d'une vie, Nicolas Pagnol, éd. Flammarion, 2011, p. 151


Jacqueline Pagnol (Mme Marcel Pagnol) : Marcel aimait fraternellement Tino. Il appréciait son solide bon sens, son honnêteté profonde, sa fiabilité. C'est pourquoi il l'avait choisi entre tous pour être son exécuteur testamentaire. Ce qui était une grande preuve d'amitié et de confiance. J'ai pu le constater.

J'ai aimé Tino, cet homme profondément bon, détaché des vanités du monde du spectacle qu'il contemplait avec distance, élégance et ironie.

Il nous manque.
  • Tino Rossi secret, Carlos Leresche, éd. Tom Pousse, 2012, p. 5 (préface)


Jacqueline Pagnol (Mme Marcel Pagnol) : « Hé bonjour mon beau Tino ! » C'est ainsi que Marcel t'abordait. Il appréciait ton solide bon sens, ton honnêteté profonde, ta fiabilité, ton humour insulaire. Moi ? J'ai aimé ton détachement vis-à-vis du monde du spectacle que tu contemples avec distance, ironie et élégance. C'est pour cela que l'on t'aime, mon beau Tino.
  • Tino - L'Étoile éternelle, Laurent Rossi et Anne-Sophie Simonet, éd. Nice-Matin (supplément du journal Corse-Matin), 25 septembre 2013, p. 3 (préface)


« Il faudrait apprendre aux jeunes le respect du passé et de leur art et aussi à servir une musique qui aime et qui chante. »
Cela me paraît un peu vague : une musique qui aime et qui chante, cela peut être Puccini, Massenet, n'importe quelle Tino Rossouillonade aussi bien que Tristan ou les Petites Liturgies.
  • Commentaire d'un article d'Olivier Messiaen
  • Ecrits, Arthur Honegger, éd. Champion, 1992, p. 181


J'ai pas peur de l'avouer, j'avais quarante ans passés, eh bien, le jour de la mort de Brassens, j'ai pleuré comme un môme. J'ai vraiment pas honte de le dire. Alors que - c'est curieux - mais, le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules.
  • Textes de scène, Pierre Desproges, éd. Seuil, 1988  (ISBN 2-02-010383-4), « Dernières volontés », p. 42


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