San Francisco

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San Francisco est une ville de Californie, sur la côte ouest des États-Unis.

Jules Verne[modifier]

New York et San Francisco sont donc présentement réunis par un ruban de métal non interrompu qui ne mesure par moins de trois mille sept cent quatre-vingt six milles. Entre Omaha et le Pacifique, le chemin de fer franchit une contrée encore fréquentée par les Indiens et les fauves […]. Autrefois, dans les circonstances les plus favorables, on employait six mois pour aller de New York à San Francisco. Maintenant, on met sept jours.


Roger Brunet[modifier]

L'agglomération qui ceinture la baie, fermée à l'ouest par la presqu'île où fut établie la ville de San Francisco, compte six millions d'habitants. […] Elle est sinon la plus belle, du moins l'une des plus attachantes de l'Ouest américain, et la comparaison avec les autres villes se fait toujours en sa faveur. Cela tient probablement à son animation culturelle, sous-tendue par la présence d'universités prestigieuses comme Berkeley ou Stanford. Elle est le berceau de multiples sous-cultures, favorisées par une grande permissivité sociale et politique […] San Francisco fut la capitale des hippies et reste celle des homosexuels américains.
  • Géographie universelle. États-Unis, Canada., Roger Brunet (dir.), éd. Hachette-Reclus, 1992, partie Livre premier : les États-Unis, p. 160


Johnny Depp[modifier]

Étranges souvenirs dans cette nuit tendue de Las Vegas. Cinq ans ont passé déjà … six ans ? Ça parait plutôt une vie entière… Le genre de zénith qui ne se reproduit jamais. Être à San Francisco dans les sixties, signifiait vivre à une époque et dans un lieu bien particulier. Mais aucune explication, aucun mélange de mots, de musiques, ne peut restituer ce que c'était d'être et de vivre dans ce coin du temps et de l'espace. Quoi que ça ait pu vouloir dire … Il y avait de la folie dans tous les sens, à toute heure. On pouvait allumer des étincelles partout. Il y avait ce sentiment extraordinaire que quoi que nous fassions, c'était juste que nous étions en train de gagner. Et ça je crois, c'était la force qui nous poussait. Cette sensation de victoire inévitable sur les forces du vieillissement et du mal.. Pas au sens militaire du mot victoire, on en avait pas besoin. Notre énergie déborderait par-dessus tout. Nous avions un élan formidable. Nous surfions sur la crête d'une vague très haute, et très belle. Alors maintenant, moins de cinq ans après, vous pouvez aller au sommet d'une colline escarpé de Las Vegas regarder vers l'ouest, et si vous avez le regard qu'il faut, vous pouvez voir la ligne de partage des eaux et de la terre, l'endroit où la vague a fini par déferler, et opérer son reflux.
  • Johnny Depp, Las Vegas Parano (1998), écrit par Terry Gilliam, d'après l'œuvre de Hunter S. Thompson


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