République française

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Depuis le 21 septembre 1792, date de la proclamation de l'abolition de la royauté, la France a connu cinq républiques :

Citations[modifier]

Convention nationale[modifier]

La Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France.
  • Recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises, imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, éd. Jérôme Mavidal, 1897, t. 52, partie Procès-verbal de la proclamation de l’abolition de la royauté, p. 73–74 (texte intégral sur Wikisource)


Victor Hugo[modifier]

Ô République universelle

Tu n'es encor que l'étincelle,

Demain tu seras le soleil.
  • Les châtiments, Victor Hugo, éd. Henri Samuel et Cie, 1853, p. 52


Thierry Lentz[modifier]

La proclamation de l'Empire ne mit pas fin à une République dont on changeait seulement les institutions. L'article premier de la nouvelle Constitution en tirait sobrement les conséquences en disposant que «le gouvernement de la République [était] confié à un empereur». Rappelons que le mot «république» (res publica, chose publique) n'était pas non plus synonyme de démocratie représentative et encore moins de régime parlementaire. Le seul exemple "républicain" d'envergure était à l'époque celui des États-Unis où la présidence concentrait l'intégralité du pouvoir exécutif.


Charles Péguy[modifier]

On prouve, on démontre aujourd;klnjon 'hui la République. Quand elle était vivante, on ne la prouvait pas.
  • Pensées, Charles Péguy, éd. Gallimard, coll. « nrf », 1934, p. 41
  • Charles Péguy, 17 juillet 1910, dans notre jeunesse, XI-12, Charles Péguy.


Qu'importe, nous disent les politiciens, professionnels... Nous avons désappris la république, mais nous avons appris de gouverner... Le gouvernement fait les élections, les élections font le gouvernement... Les populations regardent, le pays est prié de payer.
  • Pensées, Charles Péguy, éd. Gallimard, coll. « nrf », 1934, p. 41
  • Charles Péguy, 17 juillet 1910, dans notre jeunesse, XI-12, Charles Péguy.


Maximilien de Robespierre, Sur la situation politique de la République, 17 novembre 1793 (27 brumaire an II)[modifier]

La force peut renverser un trône ; la sagesse seule peut fonder une république. Démêlez les pièges continuels de nos ennemis ; soyez révolutionnaires et politiques ; soyez terribles aux méchants et secourables aux malheureux ; fuyez à la fois le cruel modérantisme et l'exagération systématique des faux patriotes : soyez digne du peuple que vous représentez ; le peuple hait tous les excès ; il ne veut ni être trompé ni être protégé, il veut qu'on le défende en l'honorant.
  • Robespierre textes choisis (1958), Maximilien de Robespierre, cité par Jean Poperen, éd. Éditions sociales, 1974, t. 3 (novembre 1793-juillet 1794), p. 79


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