Mode

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Voir aussi Vêtement

Citations[modifier]

Coco Chanel[modifier]

Chanel est d'abord un style. La mode se démode. Le style, jamais.
  • Citation de Coco Chanel
  • (fr) Métaphysique du dandysme, Daniel Salvatore Schiffer, éd. Académie royale de Belgique, 2013, p. 42


Dominique Fernandez[modifier]

Il connaissait par ouï-dire seulement, d'après nos descriptions qu'il écoutait les larmes aux yeux, les extravagantes constructions de meringue et de crème, les Délices au chocolat, les Maries-Carolines fourrées de fruits confits, les Châteaux d'Espagne au café amer, les babas géants imbibés de rhum des Antilles, toutes ces merveilles fondantes, collantes, ruisselantes, dégoulinantes, car le goût en ces années-là était au tendre et au mou, la mode n'allait pas au croustillant.
  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Gourmandise, p. 165


Erwan de Fligué[modifier]

La mode est une grande amnésique, qui prend pour une nouveauté ce qu'elle a brûlé l'avant-veille.
  • Une histoire du mannequin de vitrine / The Mannequin : A History, Erwan de Fligué, éd. Flammarion, 2017  (ISBN 978-2-0814-1774-8), p. 166


Honoré de Balzac[modifier]

Ce costume, tout à fait baroque, semblait avoir été inventé pour servir d’épreuve à la grâce, et montrer qu’il n’y a rien de si ridicule que la mode ne sache consacrer.


Guy de Maupassant[modifier]

[...] pas un ami qui dîne chez lui ou qui consente à dîner chez vous.
Quand on l’invite, il accepte à la condition qu’on banquettera sur la tour Eiffel. C’est plus gai. Et tous, comme par suite d’un mot d’ordre, ils vous y convient ainsi tous les jours de la semaine, soit pour déjeuner, soit pour dîner.
Dans cette chaleur, dans cette poussière, dans cette puanteur, dans cette foule de populaire en goguette et en transpiration, dans ces papiers gras traînant et voltigeant partout, dans cette odeur de charcuterie et de vin répandu sur les bancs, dans ces haleines de trois cent mille bouches soufflant le relent de leurs nourritures, dans le coudoiement, dans le frôlement, dans l’emmêlement de toute cette chair échauffée, dans cette sueur confondue de tous les peuples semant leurs puces sur les sièges et par les chemins, je trouvais bien légitime qu’on allât manger une fois ou deux, avec dégoût et curiosité, la cuisine de cantine des gargotiers aériens, mais je jugeais stupéfiant qu’on pût dîner, tous les soirs, dans cette crasse et dans cette cohue, comme le faisait la bonne société, la société délicate, la société d’élite, la société fine et maniérée qui, d’ordinaire, a des nausées devant le peuple qui peine et sent la fatigue humaine.


Audrey Millet[modifier]

La fringue, c'est devenu une addiction, exactement comme l'alcool, le tabac et les jeux d'agent.
  • Audrey Millet, 14/03/2024, dans L'Alsace, paru 14/03/2024 : Paru dans la rubrique Le Fait du jour p.3.