La Chute d'Hypérion

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La Chute d'Hypérion est un roman de science-fiction, de genre space-opera, écrit par Dan Simmons en 1990 et publié en France en 1992. Ce roman est la suite et la fin du récit commencé dans Hypérion et le second volume des Cantos d'Hypérion, un cycle composé de quatre romans : Hypérion, La Chute d'Hypérion (The Fall of Hyperion, 1990), Endymion (1995) et L'Éveil d'Endymion (The Rise Of Endymion, 1997), complétés par deux nouvelles : Les orphelins de l'hélice et La mort du centaure. Ce cycle est considéré par de nombreux spécialistes comme une des œuvres majeures de la science-fiction des années 90.

Citations du roman[modifier]

Toute époque riche en discordes et en dangers de toutes sortes semble donner naissance à un dirigeant fait spécialement pour elle, un géant politique dont l'absence, rétrospectivement, serait inconcevable au moment d'écrire l'histoire de cette période.


L'enfer pour lui, c'est de savoir que son Église est en train de mourir lentement sous ses yeux, qu'elle mourait déjà du vivant de Paul Duré, et que ses derniers fidèles constituent une poignée de vieillards remplissant à peine quelques travées dans les énormes cathédrales de Pacem.


Ce que j'avais sous les yeux, c'était une représentation théâtrale du chaos total, une définition fonctionnelle du concept de confusion, une danse désordonnée à la gloire de la violence sinistre. C'était la guerre.


Au-dessus de moi, derrière moi, de chaque côté, les champs d'étoiles se déplaçaient lentement contre le noir du cosmos, et la lumière stellaire jetait des éclats froids sur un spectacle de ruine et de désolation.


Mais qu'allons-nous faire, tous, quand nous allons le voir se relever comme un putain de fantôme du papa d'Hamlet au cerveau à moitié pourri ?


Je prie pour que Dieu libère à jamais l'humanité de ces deux terribles obscénités que sont le gritche et la guerre.


Les « Cantos » évoquaient également les relations entre créatures et créateurs, l'amour entre parents et enfants, entre les artistes et leur art, les créateurs en général et leurs créations. Le poème glorifiait l'amour et la loyauté, mais titubait également au bord du nihilisme, avec son fil constant de corruption à travers l'amour du pouvoir, l'ambition humaine et l'hubris.


A sa connaissance, le gritche n'avait jamais parlé, jamais communiqué avec personne. Sa seule manière de traiter les gens était de leur infliger la mort et la souffrance.


L'avenir ne bifurque que dans deux directions, dit-elle d'une voix très douce. La guerre, avec incertitude totale, ou bien la paix, avec annihilation totale certaine.


Avons-nous atteint un degré de sérénité tel que nous soyons devenus capables de nous comporter dignement devant une invasion ?


Tout homme dont l'âme n'est pas une motte de terre a des visions et voudrait les décrire.


Est-il concevable qu'une... entité divine puisse être ainsi issue de la conscience humaine sans que l'humanité en soit au courant ?


C'est comme si nous faisions partie d'un traité sur la prédestination écrit par un mauvais auteur de théâtre. Qu'est-il advenu du libre arbitre ?


Le Grand Changement, c'est l'acceptation par l'humanité de tenir sa place dans l'ordre universel et naturel des choses au lieu de se comporter comme un cancer.


Il y a un certain solipsisme, dans les maladies graves, qui accapare toute l'attention d'un homme aussi sûrement qu'un trou noir attire tout ce qui a la malchance de passer dans son champ d'action.


Il est vrai que les militaires comprennent rarement la situation politique.


Peu de civilisations oublient leurs traîtres.


Quelle bête brutale à l'heure où le destin l'appelle avance lourdement pour naître à Bethléem ?
  • Citation d'un poème de Yeats.


C'est la plus grande folie et la plus grande fierté de l'humanité. Nous acceptons nos souffrances. Nous frayons la voie à nos enfants. Cela nous a donné le droit de devenir le Dieu dont nous avions rêvé.


Il faut dire une chose en faveur des jésuites. On leur enseigne l'obéissance avant la logique, et, pour une fois, cela rend service à l'humanité toute entière.


Nos ancêtres et nous-mêmes avions signé un pacte faustien avec des puissances que le sort de l'humanité indiffère totalement.


L'amour n'était rien moins que l'Espace qui Lie, cette impossibilité subquantique transportant les informations de photon à photon.


S'il était dans le vrai - et il ne pouvait pas en avoir la certitude, mais seulement l'intuition -, l'amour était tout aussi intégré dans la structure de l'univers que les forces de gravité ou que le couple matière-antimatière.


Etais-je un philosophe chinois en train de rêver qu'il était un papillon, ou bien un papillon en train de rêver qu'il était un philosophe chinois ?


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