Jean Cocteau

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Jean Cocteau par Amedeo Modigliani en 1916

Jean Maurice Eugène Clément Cocteau (5 juillet 188911 octobre 1963) est un poète, romancier, et réalisateur français.

Festival[modifier]

Voir le recueil de citations : Festival de Cannes

Le Coq et l'Arlequin[modifier]

Voir le recueil de citations : Le Coq et l'Arlequin

Thomas l'imposteur[modifier]

Voir le recueil de citations : Thomas l'imposteur (roman)

Citations diverses[modifier]

Jean Cocteau, 1923
La source désapprouve presque toujours l'itinéraire du fleuve.
  • « Le Rappel à l'ordre » (1926), dans Romans, Poésies, Œuvres diverses, Jean Cocteau, éd. LgF, coll. « La Pochothèque », 1995  (ISBN 2253132217), p. 430


Anubis : Beaucoup d'hommes naissent aveugles et ils ne s'en aperçoivent que le jour où une bonne vérité leur crève les yeux.
  • La Machine infernale, Jean Cocteau, éd. Livre de poche, 1962, p. 77


En fin de compte, tout s’arrange, sauf la difficulté d’être, qui ne s’arrange pas.
  • La Difficulté d’être, Jean Cocteau, éd. Éditions du Rocher, 1957, p. 6


Dans la vie, on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait.


Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus avant de renvoyer les images.
  • voix off, Le sang d'un poète (1930), écrit par Jean Cocteau


N'essayez pas de détruire une légende. L'Histoire montre du vrai qui se déforme à la longue et devient faux. La légende montre du faux qui prend forme et devient vrai à la longue. Cette vérité mystérieuse l’emporte même sur les preuves, et malheur à ceux qui plaident contre elle.
  • « Zola, le poète », Jean Cocteau, Les Cahiers naturalistes : bulletin officiel de la Société littéraire des amis d'Emile Zola, vol. 4 nº 11, 1958, p. 442 (lire en ligne)
  • « Zola » (1958), dans Mes Monstres sacrés, Jean Cocteau, éd. Encre Éditions, coll. « Arcanes du temps », 1979, p. 60


Citations rapportées[modifier]

La carte de notre vie est pliée de telle sorte que nous ne voyons pas une seule grande route qui la traverse, mais au fur et à mesure qu'elle s'ouvre, toujours une petite route neuve.


Ne réveillez pas ce fantôme d'une Liane qui entre ; c'est celui de la jeunesse d'une reine de la mode, Liane de Pougy. Liane vient de quitter sa loge, c'est-à-dire son cabinet de toilette. Elle a traversé les coulisses, c'est-à-dire la place de la Concorde. Elle est bonne, elle est simple, elle est douce. Seulement, elle joue un rôle qui ne l'autorise à être ni simple, ni douce, ni bonne. Toute son attitude hautaine déclare : N'approchez pas. Danger de mort.
  • (fr) Trois Grâces de la Belle Époque, Jean Cocteau, cité par Claude Dufresne, éd. Bartillat, 2003, p. 125


D'autres auteurs le concernant[modifier]

Francis Picabia[modifier]

Nietzsche vivait sur le pont du surhumain ; Jean Cocteau vit sur le pont de la concorde.
  • « Dactylocoque », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 11


Liane de Pougy[modifier]

Cocteau est un causeur éblouissant, ardent, ironique, bondissant, élégant et abondant. Il est délicieux, un peu... répugnant et très inquiétant. Il tuerait avec un mot (...)
  • (fr) Mes Cahiers Bleus, Liane de Pougy (avec préface du R.P. Rzewuski), éd. Plon, 1977, p. 83


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