James Crumley

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James Crumley (1939-2008) est un écrivain américain auteur de romans noirs.

Un pour marquer la cadence, 1969[modifier]

Mais la visualisation d'un rêve n'altère en rien l'essence de sa réalité ; au contraire il permet au rêve de devenir plus facilement réalité.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 38


Lorsqu'un type se fait cocufier par le Mouvement des droits de l'homme, rien de ce qu'il peut faire ensuite ne doit surprendre.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 50


C'est fou le nombre de types dont le sort a dépendu de l'humeur matinale d'un autre type.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 142


Il est rare que les hommes sachent pourquoi ils agissent.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 160


Rien de ce qui mérite le détour n'est jamais facile à obtenir.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 186


Un homme a besoin de savoir quel enfer il a provoqué.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 237


Les sages savent à quel moment ils vont perdre la partie.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 345


Le destin, c'est la mort. La destinée, c'est la vie.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 406


Autant de morts que de façons de mourir.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 480


Le but ultime de toute confession consiste à déculpabiliser le confesseur, celui qui est coupable. On chuchote ses crimes au creux de l'oreille d'un confesseur, ou bien on les hurle à ses amis, ou alors on les confie à une feuille de papier. Les assassins ont tendance à croire qu'ils sont poète ; comme il doit être affligeant de découvrir qu'ils étaient poètes depuis le début.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 485


L'astuce consiste à renier les actes mais jamais les individus. Facile. Les actes peuvent être diaboliques ; pas les gens.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 507


La mort ne peut pas comprendre la vie, et la vie le lui rend bien, or en avoir l'intuition fugitive dépasse parfois les forces de l'homme.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 515


Bref on picole aujourd'hui pour tenir le coup demain.
  • Un pour marquer la cadence, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 2005, p. 524


Fausse Piste, 1975[modifier]

Il y a parfois des parents qui ne connaissent même pas leurs propres enfants.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 29


Nous sommes constamment trahis par notre organisme. Malgré le chagrin et l'angoisse qui devraient en contrarier le rythme, le cœur continue son boulot sans faire d'histoires.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 115


L'homme qui sait préserver un peu d'enfance en lui s'épargne sans doute les attaques de l'âge, mais celui que l'on cantonne délibérément dans la puérilité se voit vieillir avant l'heure.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 220


Pour vieillir, faut déjà se souvenir.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 263


Mieux vaut con que mort.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 325


Le problème avec les gens qui changent brusquement leur fusil d'épaule, c'est qu'on ne sait jamais si c'est pour de bon, ou bien pour mieux vous tirer dans le dos.
  • Fausse Piste, James Crumley (trad. Ata), éd. Gallimard, 1988, p. 381


Le Dernier Baiser , 1978[modifier]

Il n'y a pas pire idiot que l'idiot qui se croit irrésistible.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 72


Peut-être que c'est ça, la définition de l'abruti : il n'abandonne jamais.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 131


Là où il y a de l'argent il y a de la merde.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 220


Tout ce qu'on fait compte. Toute action cause des complications, des répercussions.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 356


On ne peut en vouloir à quelqu'un de croire à un mensonge.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 368


Quand on est plus capable de flancher, autant être mort.
  • Le Dernier Baiser, James Crumley (trad. Philippe Garnier), éd. Gallimard, 1978, p. 387


Le Canard siffleur mexicain , 1993[modifier]

Tout n'est pourtant qu'illusion. L'ours de la vraie vie attend tout le monde au tournant.
  • Le Canard siffleur mexicain, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 96


Chacun connaît tout le monde, ou du moins connaît quelqu'un que tout le monde connaît.
  • La Canard siffleur mexicain, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 100


La guerre est un jeu pour les jeunes, mais pour les vieillards, ce n'est qu'un souvenir.
  • Le Canard siffleur mexicain, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 196


Demain la guerre sera encore là.
  • Le Canard siffleur mexicain, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 204


L'argent c'est la drogue ultime. Et le désir, le serpent qui se mort la queue.
  • Le Canard siffleur mexicain, james Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 265


Il faudrait peut-être qu'un jour on sache faire rentrer en contrebande du bon sens dans la psyché humaine.
  • Le Canard siffleur mexicain, James Crumley (trad. Nicolas Richard), éd. Gallimard, 1993, p. 320


Folie douce , 2005[modifier]

Toutes les habitudes sont mauvaises.
  • Folie douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 172


Un mariage se termine parfois; un divorce jamais.
  • Folie douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 201


Redoute la fantasme qui s'accomplit, mon ami. Redoute-le comme la mort.
  • Folie Douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 260


J'ai toujours dit que seuls les gens qui n'ont jamais rien perdu d'important ne croient pas à la vengeance.
  • Folie douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 270


La technologie moderne à fait beaucoup pour adoucir la pratique des activités criminelles.
  • Folie Douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 378


La vie est plus importante que les idées.
  • Folie douce, James Crumley (trad. Patrice Carrer), éd. Gallimard, 2005, p. 399


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