Georges Clemenceau

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Georges Clemenceau.

Georges Benjamin Clemenceau (prononcé comme Clémenceau, mais écrit sans accent) (28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds, Vendée - 24 novembre 1929 à Paris) est un journaliste et un homme politique français.

Discours[modifier]

Donnez-moi quarante trous du cul et je vous fais une Académie française.


Races supérieures ! Races inférieures ! C'est bientôt dit. Pour ma part, j'en rabats singulièrement depuis que j'ai vu des savants allemands démontrer scientifiquement que la France devait être vaincue dans la guerre franco-allemande, parce que le Français est d'une race inférieure à l'Allemand. Depuis ce temps, je l'avoue, j'y regarde à deux fois avant de me retourner vers un homme et vers une civilisation et de prononcer : homme ou civilisation inférieure !
  • Georges Clemenceau, 30 juillet 1885, la Chambre des députés, dans Clemenceau journaliste: les combats d'un républicain pour la liberté et la justice, paru chez L'Harmattan, Paris, 2005, (ISBN 2747584755), p. 72, Gérard Minart.


Race inférieure, les Hindous ! Avec cette grande civilisation raffinée qui se perd dans la nuit des temps ! avec cette grande religion bouddhiste qui a quitté l'Inde pour la Chine, avec cette grande efflorescence d'art dont nous voyons encore aujourd'hui les magnifiques vestiges ! Race inférieure, les Chinois ! avec cette civilisation dont les origines sont inconnues et qui paraît avoir été poussée tout d'abord jusqu'à ses extrêmes limites. Inférieur Confucius !


Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas.
  • Discours au Sénat, 22 juillet 1917.
  • Discours de guerre, Georges Clemenceau, éd. PUF, 1968, chap. IV (« Le défaitisme »), p. 105


Grâce à eux [les soldats morts pour la France], la France, hier soldat de Dieu, aujourd'hui soldat de l'humanité, sera toujours le soldat de l'idéal.


Citations rapportées de Clemenceau[modifier]

Il y a des femmes tellement infidèles qu'elles éprouvent de la joie à tromper leurs amants avec leur mari.
  • « Grands hommes et petites blagues », Georges Clemenceau, Les dossiers du Canard enchaîné : les nouveaux rois du rire, Juillet 2014, p. 67


Même quand elles nous regardent tendrement dans les yeux, les femmes voient parfaitement les hommes qui passent derrière elles.
  • « Grands hommes et petites blagues », Georges Clemenceau, Les dossiers du Canard enchaîné : les nouveaux rois du rire, Juillet 2014, p. 67


Si vous pénétrez dans la chambre d'une femme dont le mari est absent, elle vous traitera peut être de mufle, mais, si vous ne le faites pas, elle vous traitera d'imbécile.
  • « Grands hommes et petites blagues », Georges Clemenceau, Les dossiers du Canard enchaîné : les nouveaux rois du rire, Juillet 2014, p. 67


Chaque fois que j'ai fait quelque chose dans la vie, on m'a toujours accusé d'avoir touché de l'argent (...). Mon troisième crime, c'est Cornélius Herz, une fripouille finie. Malheureusement ça n'était pas écrit sur le bout de son nez.
  • Georges Clemenceau au sujet de Cornélius Herz
  • Le silence de M. Clemenceau, Jean Martet, éd. Albin- Michel, 1929, p. 211 et 212


Herz avait toujours un grand chapeau que d'autres ont voulu me faire porter » ; Clemenceau rappela un jour à Tardieu le mot attribué par Lucien Guitry à son admirateur Deibler, bourreau officiel de la République, après avoir croisé devant sa loge et salué courtoisement l'aventurier : « ce Herz, il a une tête qui me revient...
  • Georges Clemenceau au sujet de Cornélius Herz
  • Le dernier défi de Georges Clemenceau, Gilbert Prouteau, éd. France-Empire, 1979, p. 38


Nous avons gagné la guerre et non sans peine ; maintenant, il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être le plus difficile !
  • Citation rapportée par son confident le général Mordacq, le soir de l'armistice du 11 novembre 1918.
  • Clemenceau, Michel Winock, éd. Perrin, 2013, chap. 30. La paix difficile, p. 557


Citations sur Clemenceau[modifier]

Pas davantage jusque-là (...) elle n'avait su tirer les fruits les plus faciles à cueillir de la victoire; elle avait à ce point gâché les avantages que nous avaient valus le génie de nos hommes de guerre et la vaillance de nos soldats que l'on vit bientôt la nation victorieuse, celle qui eût dû dicter sa loi au monde, donner le spectacle d'un pays ruiné, assisté, humilié presque, et obtempérant aux moindres désirs de Londres ou de New-York. Certains de ces désirs exprimaient tant de sottise, de cynisme et d'ingratitude de la part de ces alliés, qu'il serait permis de se demander comment un Clemenceau avait pu y souscrire, si l'on ne savait que ce politicien était le docile serviteur de l'Angleterre et que des raisons de démagogie électorale et de doctrine maçonnique lui dictèrent des acquiescements où s'inscrivait déjà (..) la promesse d'une guerre future.
  • Sur la France de l'après-première guerre mondiale et l'action de Clemenceau.


Comment "Le Tigre" est-il demeuré aussi craintif sous le regard de "la Veuve" qu'un vulgaire matou devant le balai d'une concierge?
  • La Guerre occulte, les sociétés secrètes contre les nations, Paul Copin-Albancelli, éd. Perrin et Cie, Paris, 1925, chap. II, Faits à l'appui de la lettre à M. Lloyd George, p. 37


Chaque fois que la République ôte sa chemise, c'est pour en mettre une plus merdeuse. Le maître, cette fois, le dictateur, c'est Clemenceau, environné de ses domestiques, parmi lesquels Briand le souteneur et la fille Picquart. A quelle curée vont se livrer encore ces chiens ?
  • L'Invendable, Léon Bloy, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1999, p. 620


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