Daniel Balavoine

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Daniel Balavoine en 1980, sur le plateau de TF1.

Daniel Balavoine est un auteur-compositeur-interprète français, né le 5 février 1952 à Alençon et mort dans un accident d’hélicoptère le 14 janvier 1986 aux environs de Gourma-Rharous Mali, en marge du Paris-Dakar.

Chansons[modifier]

Quand on arrive en ville[modifier]

Quand on arrive en ville — tout le monde change de trottoir,
On a pas l’air virils — mais on fait peur à voir,
Des gars qui se maquillent — çà fait rire les passants,
Mais quand ils voient du sang sur nos lames de rasoir,
Çà fait… comme un éclair dans le brouillard!
Quand on arrive en ville…
(…)
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau
Et on frappe au hasard
Alors…
Préparez-vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville…


La vie ne m'apprend rien[modifier]

Qui a le droit de m’interdire d’être vivant,
De quel cotés se trouvent les bons ou les méchants,
Leurs évangiles ont fait de moi un non-croyant.

La vie… ne m’apprend rien.
Je voulais juste un peu parler, choisir un train…
(…)

Mais je n'peux pas, je n'sais pas,
Et je reste planté là.
Les lois ne font plus les hommes,
Mais quelques hommes font la loi.


Aimer est plus fort que d'être aimé[modifier]

Toi qui sais ce qu'est un rempart
Tu avances sous les regards
Courroucés
Tu écris mais sur le buvard
Tous les mots se sont inversés

Si tu parles, il te faut savoir
Que ceux qui lancent des regards
Courroucés
Ne voudront voir dans leur miroir
Que ce qui peut les arranger

Toi qui as brisé la glace
Sais que rien ne remplace
La vérité
Et qu'il n'y a que deux races
Ou les faux ou les vrais

(Refrain)

L'amour
Te porte dans tes efforts
L'amour
De tout délie les secrets
Oh ! Et face à tous ceux qui te dévorent
Aimer est plus fort que d'être aimé

Toi qui sais ce qu'est le blasphème
On ne récolte pas toujours
Ce qu'on sème
Tu connais l'ambition suprême
De ceux qui te vouent de la haine

Ils voudraient sous la menace
Te fondre dans la masse
Pour t'étouffer
Mais pour couler le brise-glace
Il faudrait un rocher


Interviews[modifier]

Y'a un adage qu'on trouve ridicule qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur. Mais, moi je crois que c'est vrai. Par contre, ce qu'il ne faut pas nier c'est que je crois que l'argent est le plus bel anesthésique qui est pour le malheur. Mais ça reste un anesthésique et c'est aléatoire, c'est tout ce que j'en pense.


Tout ce qui est idéologie, nécessite au bout d'un moment pour la défendre, qui ait une structure. Que cette structure soit faite par des hommes et que tous les hommes sont emmerdants dès qu'ils structurent pour faire des idéologies. Qu'elle soit de gauche, de droite, du milieu, du centre. Qu'elle soit syndicaliste, socialiste, communiste, capitaliste. Tout ça, est épouvantable et c'est ce qui fait qu'on est dans la merde dans laquelle on vit depuis des éternités et qu'on y sera encore pour l'éternité et que c'est ça qui est rigolo.


Ce que je peux vous dire, c’est que la jeunesse se désespère, elle est profondément désespérée parce qu’elle n’a plus d’appui, elle ne croit plus en la politique française. Et moi, je pense qu’elle a, en règle générale, en résumant un peu, bien raison. Ce que je peux vous dire, c’est que le désespoir est mobilisateur et que lorsqu’il devient mobilisateur, il est dangereux, et que ça entraîne le terrorisme, la bande à Baader et des choses comme ça.


Voir aussi[modifier]

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