Buffet froid

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Buffet froid est un film français écrit et réalisé par Bertrand Blier sorti en 1979.

Distribution[modifier]

Dialogues[modifier]

Alphonse : Qu'est ce que vous foutez la ?
Le quidam : Ben voila, j'ai un couteau dans le ventre...
Alphonse : Oh merde, mais c'est le mien !
Le quidam : Évidemment, quand les idées sont dans l'air...
Alphonse : Mais quel est le salopard qui vous a fait ça ?
Le quidam : Un jeune ! Avec un manteau !
Alphonse : Dans mon genre ?
Le quidam : Oui. A votre place, je me débinerais.
Alphonse : Mais c'est pas moi ! Ça peut pas être moi, j'arrive, j'étais pas là !
Le quidam : J'ai pas dit que c'était vous !
Alphonse : Alors c'est qui ?!
Le quidam : J'en sais rien, j'ai pas fait tellement attention...
Alphonse : Vous pourriez ouvrir les yeux dans des cas pareils.
Le quidam : Est-ce que vous allez finir par me foutre la paix ? Je meurs, barrez-vous !
Alphonse : Je peux pas vous laisser comme ça...
Le quidam : Mais si, j'en ai vu d'autres.
Alphonse : Mais là, vous risquez de plus voir grand chose.
Le quidam : C'est juste un mauvais moment à passer.
Alphonse : Vous souffrez ?
Le quidam : Bizarrement non. Mais je me sens pas dans mon assiette.
Alphonse : Quel effet ça fait ?
Le quidam : Un peu comme un lavabo qui se vide.

  • Après sa rencontre avec le quidam, Alphonse retrouve ce dernier avec son couteau planté dans le ventre...


Le quidam : Hé vous prenez pas mon pognon ?
Alphonse : Vous devez pas en avoir bien lourd...
Le quidam : Ben non, attendez (il sort son portefeuille et lui tend quelques billets) Tenez. Vous boirez un coup à ma santé.
Alphonse : Bon ben d'accord. Alors bon voyage.
Le quidam : Merci. On va essayer.

  • Alphonse s'éloigne...


Le quidam : Hé ! Vous récupérez pas votre couteau ?
Alphonse : Vous croyez ?
Le quidam : Je vous signale que vos empreintes sont sur le manche, pour la police ce sera du gâteau. Sans parler que vous serez peut-être amené à en avoir encore besoin... Il est efficace.

  • Alphonse commence à s'éloigner...


L'assassin paranoïaque : Beaucoup de meurtres en ce moment ?
L'inspecteur Morvandiau : Ça marche pas mal.
L'assassin paranoïaque : Et vous arrêtez les coupables?
L'inspecteur Morvandiau : Le moins possible ! ... Un coupable est beaucoup moins dangereux en liberté qu'en prison.
Alphonse : Pourquoi ?
L'inspecteur Morvandiau : Parce qu'en prison il contamine les innocents.


L'assassin paranoïaque : C'est la première fois que je vois mourir un homme.
L'inspecteur Morvandiau : Moi aussi. En général, j'arrive trop tard.


Le médecin : Vous n'allez pas tuer un médecin là ?
La veuve de Léonard : T'as jamais tué personne, toi ?
Le médecin : Si bien sur. Quelques erreurs de diagnostic.


L'inspecteur Morvandiau : Ça sent le tabac... Et quand ça commence à sentir le tabac, ça veut dire que ça va bientôt sentir le roussi. J'aime pas beaucoup ça.


Un gendarme (par talkie-walkie) : Chef.
L'inspecteur Morvandiau : J'écoute.
Un gendarme (par talkie-walkie) : Nous avons une femme étranglée, au cinquième.
L'inspecteur Morvandiau : Laissez tomber. Elle est avec nous.


L'inspecteur Morvandiau : Qu'est-ce tu foutais dans cette tour? Tu posais des micros?
Le locataire musicien : Mais j'suis locataire.
L'inspecteur Morvandiau : Ah oui? Depuis quand?
Le locataire musicien : Aujourd'hui. Je viens d'emménager.
L'inspecteur Morvandiau : Tu vas déménager!
Le locataire musicien : Mais pourquoi?
L'inspecteur Morvandiau : Parce qu'on te le dis!
Le locataire musicien : Mais j'ai un contrat de location. J'ai un dépôt de garantie. J'ai payé trois mois d'avance.
L'inspecteur Morvandiau : Cette tour est malsaine. Des meurtres ont été commis. Ça suffit comme ça; je veux pas d'un nouveau criminel comme voisin.
Le locataire musicien : Mais j'ai jamais tué personne, moi. Je suis un artiste: je suis un musicien. Je suis troisième violon à l'Opéra.
L'inspecteur Morvandiau : Qu'est-ce t'as dis ?
Le locataire musicien : Je vous dis que je suis un simple musicien. Un petit violoniste complètement insignifiant.
L'inspecteur Morvandiau : Mettez-lui les menottes.


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