Bronze

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Littérature[modifier]

Prose poétique[modifier]

Paul Éluard , Capitale de la douleur, 1926[modifier]

Dans la brume

Grand pays de bronze de la belle époque, par tes chemins en pente douce, l'inquiétude a déserté.
  • Capitale de la douleur suivi de L'amour la poésie (1926), Paul Éluard, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966  (ISBN 978-2-07-030095-2), partie Nouveaux poèmes, Dans la brume, p. 125


Roman[modifier]

James Joyce, Ulysse, 1922[modifier]

Oui, Bronze proche et Or lointaine entendaient l'acier proche, les sabots sonner loin, entendaient les sabots d'acier sondesabots sondacier.


— Vous êtes une quintessence de vulgarité, dit-elle, glissant.
Boylan la fixe, fixe. A ses lèvres épaisses il applique son calice, vide d'un coup le coupe minuscule, et aspire les dernières gouttes épaisses, violettes, sirupeuses. Fascinés, ses yeux suivent la tête qui glisse au long du mur miroir, où sous un arche doré étincellent verres à bière, à bordeaux et à vin du Rhin, une conque épineuse, qui bronze reflet s'accorde à bronze plus soleilleux.


Des gazelles bondissent et pâturent sur les montagnes. Des lacs proches. Au bord des lacs, les ombres noires à la file des plantations de cèdres. Un arome s'exhale, une véhémente chevelure de résine. L'orient se consume, le ciel de saphir est barré par le vol de bronze des aigles. Sous lui s'étend la femmecité, nudité, blancheur, luxe, fraîcheur, calme et volupté. Une fontaine murmure parmi les roses de Damas. Des roses géantes murmurent de vignes pourpres. Un vin de honte, de luxure et de sang filtre avec un murmure étrange.