Économie de l'abondance

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L’économie de l'abondance est un modèle économique dans lequel les denrées, les marchandises, l'information et les services sont gratuits ou presque. Cet état serait le résultat d'une abondance de matières premières, d'énergie, de travail, et de capacité de traitement de l'information, généralement combinés à des systèmes automatisés avancés capables de convertir les matières premières en biens de consommation, rendant ainsi la fabrication des objets courants aussi aisée qu'une copie de logiciel.

Sur le partage[modifier]

On ne jouit bien que de ce qu'on partage.
  • Les mères rivales, Félicité de Genlis., éd. Maradan, 1813, t. 1, lettre LXXIV, p. 367


Le pouvoir jaillit parmi les hommes quand ils agissent ensemble.
  • La Condition de l'homme moderne, Hannah Arendt, éd. Calmann-Lévy, 1961, p. 225


Sur la dette, le système totalitaire et le travail[modifier]

Cette société qui se donne et se voit toujours en progrès continu vers l'abolition de l'effort, la résolution des tensions, vers plus de facilité et d'automatisme, est en fait une société de stress, de tension, de doping, où le bilan global de satisfaction accuse un déficit de plus en plus grand, où l'équilibre individuel et collectif est de plus en plus compromis à mesure même que se multiplient les conditions techniques de sa réalisation.
  • La Société de consommation, Jean Baudrillard, éd. Denoël, 1970, p. 292


Au lieu d'égaliser les chances et d'apaiser la compétition sociale (économique, statutaire), le procès de consommation rend plus violente, plus aiguë la concurrence sous toutes ses formes. Avec la consommation, nous sommes enfin seulement dans une société de concurrence généralisée, totalitaire, qui joue à tous les niveaux, économique, savoir, désir, corps, signes et pulsions, toutes choses désormais produites comme valeur d'échange dans un processus incessant de différenciation et de surdifférenciation.
  • La Société de consommation, Jean Baudrillard, éd. Denoël, 1970, p. 292


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